Histoire de jouet 4 : la recette fonctionne encore

Quand Disney, maintenant propriétaire de Pixar, a annoncé qu’un quatrième volet de la franchise Toy Story allait être mis en chantier, j’étais sceptique. Je craignais qu’ils sabotent une trilogie parfaite. Malgré tout, je me suis rué au cinéma dès le premier jour de représentations et, croyez-moi, dès les premières images, mes inquiétudes se sont estompées.

Il faut savoir que je suis un fan fini de Pixar ; l’entreprise qui a « inventé » le long métrage d’animation numérique. J’adore leurs films, leur créativité, leur ambition à constamment repousser les limites de la technique. Avec Toy Story 4, on démontre qu’on n’a pas perdu la recette : des personnages attachants, une histoire pleine de rebondissements, un souci du détail dans l’animation et surtout de nombreuses références à la culture populaire. D’ailleurs, il y a tellement de références nostalgiques destinées aux adultes que je me demandais si les enfants d’aujourd’hui y trouvaient leur compte. Mais leurs réactions à la fin de la projection ne laissaient plus de place aux doutes. Les applaudissements et les hourras fusaient de partout. Dans sa recette, Pixar n’a pas oublié les gags qui font rire les enfants, soit les personnages qui se pètent la fiole, qui se poursuivent, qui font des clowneries (ceci sans flatulence ou autres gags vulgaires). En fait, tout le monde ne rit pas en même temps, mais tout le monde s’amuse.

Moi, je me suis vraiment éclaté avec le personnage du cascadeur canadien Duke Caboom ; une référence aux figurines d’Evel Knievel qui ont marqué mon enfance. Pour la version doublée au Québec, ils ont affublé le personnage de l’accent d’un Canadien anglais qui parle français avec des intonations québécoises. C’est vraiment très drôle. Le personnage de Cuichette doublé par François Bellefeuille (on ne le reconnait pas vraiment) est également fort comique et attachant.

Ce que j’apprécie également des productions Pixar, ce sont les messages, les petites morales souvent assez progressistes. Ainsi, Woody à la fin de l’histoire, va accepter de donner un morceau de lui-même pour permettre à un autre jouet d’avoir une meilleure vie ; un plaidoyer éloquent en faveur du don d’organe.

Bref, une autre belle réussite au tableau de chasse bien garni de Pixar. Un film bien dosé qui fait rire, sourire et arrive même à nous tirer des larmes. À quand Toy Story 5 ?

 

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